À Lisbonne, la mission a permis d’organiser de nombreux entretiens individuels ainsi que des heures d’information syndicale très suivies, réunissant une trentaine de collègues du premier et du second degré à chaque temps d’échange. L’établissement fonctionne globalement de manière satisfaisante, avec une section syndicale expérimentée et efficace et un dialogue régulier avec les équipes de direction. Les échanges ont toutefois mis en lumière des inquiétudes liées aux réformes en cours, aux contraintes budgétaires et à leurs conséquences sur les conditions de travail, les statuts et les perspectives professionnelles. Nous avons rappelé notre attachement strict au respect des textes réglementaires et des circulaires, notamment en matière de recrutement et de fonctionnement des instances. Nous remercions les équipes de direction et le service culturel de l’ambassade de France pour leur accueil et la qualité des échanges, francs et constructifs.

À Porto, la situation est plus tendue. La remise en cause de la convention avec l’AEFE par le conseil d’administration a suscité une vive inquiétude parmi les personnels. De nombreux entretiens individuels ont porté sur les conséquences possibles d’un déconventionnement : carrières, statuts, réintégration et avenir professionnel. L’heure d’information syndicale a permis de faire le point sur les risques à court et moyen terme, ainsi que sur les difficultés majeures qu’une telle décision ferait peser sur l’ensemble de la communauté éducative. Nous avons également échangé avec la direction.

Nous saluons le travail essentiel des représentant·es syndicaux·ales et des sections locales de la FSU, dont l’engagement pèse de manière décisive dans le dialogue social.

Merci aux collègues de Lisbonne et de Porto pour leur accueil chaleureux et la qualité des échanges. Ces déplacements rappellent combien il est indispensable, pour la FSU Hors de France, d’aller à la rencontre des personnels et de porter leurs préoccupations sur le terrain.