
L’appel intersyndical à la grève à l’AEFE sur deux journées (13 et 15 mai) a été très suivi dans le réseau. Cette grève est le point d’orgue d’une série d’actions débutées en mars afin de dénoncer la situation délétère à laquelle les personnels de l’AEFE sont confrontés, l’inertie de l’AEFE et l’absence de dialogue social en centrale et souvent localement.
La grève a été très suivie, la plupart des établissements du réseau AEFE se sont mobilisés, avec des mobilisations massives et parfois historiques.
ALLEMAGNE Berlin : 85 % des détachés et 50 % des PDL (personnels de droit local)
ALLEMAGNE Hambourg : 40 % des détachés
ARGENTINE Buenos Aires : 57 % des détachés
BELGIQUE Bruxelles : 32 % des personnels du secondaire
BRÉSIL Rio : 70 % des détachés
BURKINA FASO Ouagadougou : 40 % des détachés
CANADA Montréal, CIMF : 60 % des détachés
CHINE Pékin : 30 % des détachés
COLOMBIE Cali : 52 % des détachés
CONGO Brazzaville : 62 % des détachés
CONGO Pointe Noire : 56 % des détachés
EGYPTE Le Caire : 65 % des détachés et 50 % des PDL
ESPAGNE Madrid : 75 % des détachés et 65 % des PDL
ESPAGNE Malaga : 61 % des détachés
ESPAGNE Valence : 52 % des détachés
GABON Libreville : 33 % des détachés
HONDURAS Tegucigalpa : 83 % des détachés et 33 % des PDL
INDE Pondichéry : 32 % des détachés
JAPON Tokyo : 42 % des détachés
LIBAN Beyrouth Grand Lycée : 75 % des détachés
LIBAN Beyrouth lycée Verdun : 43 % des détachés
MADAGASCAR Tuléar : 27 % des détachés
MAROC Mohammédia : 40 % des détachés,
PÉROU Lima : 21 % des détachés
PORTUGAL Porto : 93 % des détachés
PORTUGAL Lisbonne : 50 % des détachés, 36 % des PDL
RDC Kinshasa : 60 % des détachés
TUNISIE La Marsa : 30 % des détachés et 27 % des PDL
TUNISIE Tunis : 40 % des détachés et 24 % des PDL
URUGUAY Montevideo : 70 % des détachés.
VIETNAM Hanoï : 83 % des détachés et 43 % de PDL
[ % de grévistes dans le secondaire - pour le primaire, consulter le site de la FSU-SNUipp ]
Cette forte mobilisation témoigne de la grande colère des personnels sur des sujets tels que :
- le bornage des détachements dont les 1res victimes seront précarisées dès la rentrée 2025, sans que l’AEFE n’intervienne auprès du MEN pour mettre fin à cette mesure néfaste aux personnels comme aux établissements
- les restrictions budgétaires et suppressions de postes : 200 pour les rentrées 2025 et 2026... au minimum !
- le refus de publication des postes susceptibles d’être vacants , ce qui affaiblit la capacité de recrutement par les établissements
- l’imposition du nouveau calendrier de recrutement des personnels détachés qui oblige les personnels à se positionner un an et demi avant la rentrée
- le nombre croissant de personnels de droit local et détachés en souffrance professionnelle
- l’avantage familial dont les montants effectivement perçus ne couvrent plus les frais de scolarité
- l’ISVL-ICCVL qui trop souvent ne répond plus aux besoins du fait de la poussée inflationniste
- le blocage des négociations salariales des personnels de droit local