4 avril 2024

AEFE : l’opérateur public

Examens 2024 dans les centres français à l’étranger

Examens 2024 dans les centres français à l'étranger

4 avril 2024

La Note AEFE sur les examens à l’étranger pour la session 2024 a été envoyée dans les établissements : elle cadre les examens, les prérogatives des différents acteurs, la composition des jurys, les droits et les obligations des correcteurs et examinateurs, les rémunérations, etc.

Le SNES-FSU met à disposition de ses syndiqué-es un vademecum examens qui, en s’appuyant sur cette note et sur les textes réglementaires du MEN, répond aux questions concrètes des collègues au sujet des examens et leur permet de faire valoir leurs droits.

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15 mars 2024

Au Conseil supérieur de l’Éducation (CSE) du 14 mars, le SNES-FSU a pris l’initiative avec la FCPE d’un vœu intersyndical pour dénoncer l’absence d’aménagement des programmes à la session 2024 depuis le report des épreuves à juin gagné de haute lutte. Préparation des épreuves écrites sur l’ensemble du programme, préparation au Grand oral sans aucun temps dédié : le rythme est infernal pour une grande majorité d’élèves.

Le ministère est entièrement responsable de cette situation qui met en outre les enseignantes en tension permanente. Le vœu a été adopté à 59 voix Pour, 1 contre, 8 abstention, 6 refus de vote.

Voir cet article du SNES-FSU.

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15 février 2024

Le groupe de travail AEFE sur les examens s’est tenu le 8 février. Le SNES-FSU s’y est fait l’écho des personnels concernant les conditions du bac et du DNB 2023, les retards de rémunération, les problèmes posés par le recours à la visio. Il a obtenu de nouvelles avancées en terme d’organisation, de droits et de rémunération.

Lire le Compte-rendu du GT examens 2024.

Parmi les avancées obtenues  :
 le SNES-FSU avait déjà alerté l’AEFE sur le décalage, pour les interrogations orales, entre le temps rémunéré et le temps réel. Le temps rémunéré était le nombre de candidats multiplié par la durée de l’oral, ne prenant pas en compte le temps de préparation du premier candidat, les temps de battement entre les candidats, les pauses nécessaires, le temps de remplissage des appréciations et notes, etc. L’AEFE nous a entendu : la rémunération des oraux sera désormais déterminée par les horaires de convocation et selon l’état de frais complété par l’enseignant-e.
 principe des décharge de cours pour les correcteurs : le SNES-FSU a fait ajouter la session de septembre à celle de juin.

Les améliorations obtenues pour la session 2023 restent en vigueur :
 pour la correction du DNB, sont mobilisés en priorité les enseignants exerçant en collège n’ayant pas été sollicités pour le baccalauréat. Les enseignants de lycée déjà convoqués dans un jury de baccalauréat ne doivent être appelés qu’en dernier recours.
 aucun enseignant ne peut examiner un candidat qu’il a eu comme élève durant l’année ni surveiller ses propres élèves ;
 les ECE (épreuves orales de compétences expérimentales) de SVT et physique-chimie et les épreuves pratiques de NSI sont rémunérées depuis la session 2023.
 les correcteurs de lettres et de philosophie sont déchargés de surveillance des épreuves écrites de philo et de français ; logiquement ils le seront aussi pour les épreuves de spécialités puisqu’ils auront leurs lots de copies à corriger.

Le SNES-FSU est également revenu sur le recours au distanciel pour certains oraux (grand oral). Pour nous, la norme d’un examen est le présentiel. La visio dénature l’épreuve dans ses conditions pratiques et dans l’interaction entre examinateur et candidat.  ; elle crée une rupture d’égalité des candidats devant l’examen. Le SNES-FSU revendique le déplacement des interrogateurs, seule garantie d’un examen de qualité et d’une évaluation plus conforme à ce que doit être un examen qui est encore un peu national !

L’AEFE reconnaît avoir eu des retours d’oraux de grand oral « pas optimaux » en Amlasud et zone Asie Pacifique. Qu’elle en tire la conséquence et assure des conditions d’excellence pour un « réseau d’excellence » !

Le SNES-FSU demande aux collègues de l’alerter dès lors qu’une épreuve orale est organisée en distanciel alors que rien n’empêche les déplacements d’examinateurs (frontières ouvertes, pas de contrainte sanitaire particulière).

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8 janvier 2024

Evaluation des compétences expérimentales (ECE) de SVT et physique-chimie : note de service du MEN du 30 novembre 2023.

  • Les épreuves se déroulent sur au plus 3 jours consécutifs pendant les périodes définies ci-dessous :
    du mardi 14 au jeudi 16 mai 2024 pour l’Amérique du Nord ;
    du mardi 4 au vendredi 7 juin 2024 pour l’Asie et l’Amérique centrale
    du mardi 21 au vendredi 24 mai 2024 pour les pays étrangers du groupe 1 ;
    selon le calendrier fixé par le recteur de l’académie de rattachement pour les établissements d’Amérique du Sud
  • Les 25 situations seront transmises aux établissements et mises à disposition des professeurs 4 semaines avant les épreuves.

Pour rappel, depuis la session 2023, ces épreuves sont rémunérées au taux 3 (9.6 € par heure d’examen).

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9 novembre 2023

Dates des épreuves 2024 pour les centres d’examen ouverts à l’étranger

  • Baccalauréat : BO n°39 du 19 octobre 2023.
    NB : les centres d’examen du Maroc ne suivent plus le calendrier de la France pour le baccalauréat, mais celui du groupe 1-B des centres à l’étranger.

Face à la casse du caractère national de l’examen et aux effets délétères d’un baccalauréat devenu local, le SNES-FSU a obtenu pour la session 2024 le report en juin des épreuves de spécialités. Mais les choix opérés continuent de poser problème et d’altérer la bonne préparation des élèves.

Aussi, le SNES-FSU revendique :
 des allègements ou aménagements des programmes d’examen pour chaque épreuve de spécialité ;
 le retour à une épreuve unique par discipline ;
 la transformation du grand oral en contrôle oral portant sur les mêmes attentes disciplinaires que l’épreuve écrite de spécialité.
Voir le communiqué FSU Bac 2024 À l’impossible, nul n’est tenu ! et l’article Session 2024 Un autre bac est possible.