11 avril 2019

Autres candidatures à l’étranger

Commission de recrutement en écoles européennes - rentrée 2019

Commission de recrutement en écoles européennes - rentrée 2019

Le 11 avril, le groupe de travail (GT) chargé du recrutement pour le second degré dans les écoles européennes s’est réuni au Ministère de l’Education nationale (MEN) à Paris. Étaient présents à ce groupe de travail l’IPR de lettres et la DGRH du MEN en charge des personnels détachés.

Nous remercions les personnels du MEN pour la qualité du travail et l’envoi de l’ensemble des documents suffisamment tôt afin que nous puissions préparer sereinement ce recrutement. A la rentrée 2019, le nombre de postes à pourvoir double presque par rapport à l’an dernier (22 contre 12), mais le nombre de dossiers reçus n’évolue pas dans les mêmes proportions (147 contre 151 l’an dernier). Parmi la cinquantaine de candidatures non étudiées, près des 2/3 ne l’ont pas été pour cause d’irrecevabilité, le dernier tiers correspondant à une inadéquation entre les postes à pourvoir et les vœux des candidats. Cela rend le vivier des candidats encore plus restreint. Une réflexion autour des critères de recevabilité devra être mise en place si le constat se poursuit.

Plusieurs demandes pour ce GT et les GT à venir

1- Le SNES-FSU demande à avoir connaissance, avant la tenue des GT, des mutations internes qui seront acceptées par l’administration. En effet, les postes libérés dans ces écoles peuvent avoir un impact quant à la « recevabilité » de certaines candidatures. L’IPR en charge du recrutement indique que ces informations nous seront dorénavant transmises en amont des prochains GT.

2- Lors du GT de mai 2018, avait été accordée une prolongation pour une dixième année en économie-gestion à l’école de Luxembourg 1. Le poste devrait être vacant or aucun poste n’est à pourvoir dans cette discipline. Quelle en est la raison ? L’IPR indique que le support a été transformé en SES, discipline plus proche des programmes européens.

3- Les 22 postes à pourvoir pour la France sont-ils tous liés au départ d’actuels « détachés » ou y a-t-il également créations de nouveaux supports ? Réponse : tous ces postes sont liés à des départs.

Nous souhaiterions avoir à l’instar des années précédentes un bilan des rendez-vous de carrière et des visites liées aux renouvellements de séjour. A l’instar de l’an dernier, des IPR de différentes disciplines se sont déplacés pour inspecter les enseignants ayant un RDV de carrière, l’IPR de lettres en charge des écoles européennes visitant également ces collègues et jouant le rôle de chef d’établissement. Des visites ont également eu lieu pour les enseignants en renouvellement de séjour.

Il semblerait que de nombreuses écoles européennes aient la volonté de créer de nouveaux postes de détachés pour la rentrée prochaine. Il ne faudrait pas que cela ait des conséquences négatives sur les postes des chargés de cours déjà en poste et souvent dans une situation précaire (mi-temps, voire en deçà). D’autant que les récentes avancées concernant leurs droits (nouveau statut de mai 2016) restent insuffisantes. Il faut en effet 4 ans de période probatoire afin d’être éligible à un CDI, qui ne garantit par ailleurs qu’une période d’enseignement de 6 heures hebdomadaires. Leur recrutement est-il toujours fait exclusivement par le Directeur de l’école ? Le Directeur de l’école et l’IPR national participent à ce recrutement.

Nous souhaitons faire un point sur l’ambiance de travail délétère à l’école de Bruxelles 4. Des incendies volontaires provoqués par des élèves, des grèves d’élèves, un fort mécontentement des parents suites aux velléités de l’actuel directeur espagnol de licencier de nombreux chargés de cours (une trentaine) pour les remplacer par des personnels détachés ne promeuvent pas une ambiance de travail sereine. La Direction semble avoir fait machine arrière et garderait ces enseignants au statut déjà précaire. Nous sommes preneurs d’informations récentes si vous en disposez.

Les enseignants français affectés dans les « petites écoles » de type 1 nous font part de leur inquiétude quant à l’avenir de leur école. C’est le cas notamment pour Bergen. En effet, la perte d’effectifs liée à l’essor de l’école européenne de La Haye (type 2) est préoccupante. Vous nous avez rassurés sur cet avenir, mais cette inquiétude se retrouve aussi sur d’autres petites écoles de type 1. Ces inquiétudes reposent-elles sur des éléments tangibles ? Réponse : L’avenir de ces écoles telles Bergen et Mol qui possèdent trois sections linguistiques ( anglophone, néerlandophone et francophone) n’est pas compromis. Cette condition est en effet indispensable pour le maintien d’une école de type 1 au sein du réseau.

Enfin, des réflexions sont actuellement en cours au conseil supérieur des écoles européennes. Parmi elles, il y aurait un lien entre les durées de détachement et l’attractivité de ces écoles. Pouvez-vous nous donner des précisons ? Réponse : Un conseil supérieur des écoles européennes est actuellement en cours à Athènes. Des discussions portent, en effet, plus sur un allongement de la durée du séjour que sur la possibilité d’un deuxième séjour de 9 ans (MEN et IPR n’y sont d’ailleurs pas favorables).

Recrutement (99 candidatures recevables pour 12 postes à pourvoir)

3 transformations de supports
 A Bruxelles 1 : de CPE vers lettres modernes
 A Bruxelles 4 : de lettres modernes vers sciences physiques
 A Luxembourg 1 : d’économie-gestion à SES

3 prolongations de mission d’une dixième année ont été accordées à la demande des directeurs des écoles concernées après accord de l’administration française. Elles se justifient par la continuité de certaines missions (ouvertures d’options, continuité de l’enseignement français dans les petites écoles peu attractives...)
 en histoire géographie à Varèse
 en lettres classiques à Bruxelles 4
 en SVT à Mol. Le seul poste en SVT qui était à pourvoir ne l’est plus donc.

4 mutations internes
 de Bruxelles 4 à Bruxelles 3 en lettres modernes
 de Bruxelles 1 à Alicante en lettres modernes
 de Francfort à Bruxelles 3 en lettres classiques
 de Luxembourg 1 à Luxembourg 2 en sciences physiques

Recrutement en mathématiques (2 postes pour 8 candidats)
Luxembourg 2 et Mol

Recrutement en lettres modernes (7 postes pour 29 candidats)
Bruxelles 1 X 2 ; Bruxelles 2 ; Bruxelles 4 ; Karlsruhe ; Luxembourg 1 et 2

Recrutement en lettres classiques (2 postes pour 4 candidats)
Bruxelles 3 et Bruxelles 4

Recrutement en histoire-géographie (6 postes pour 28 candidats)
Bergen ; Bruxelles 1 ; Bruxelles 2 ; Luxembourg 1 ; Luxembourg 2 ; Mol

Recrutement en SES (1 poste pour 2 candidats)
Luxembourg 1

Recrutement en sciences physiques (2 postes pour 16 candidats)
Bruxelles 4 et Luxembourg 2

Recrutement en arts plastiques (1 poste pour 7 candidats)
Bruxelles 1