SNES HDF INFO N° 7

POUR QUE ÇA BOUGE SUR TOUS LES FRONTS

EN GRÈVE LE 29 JANVIER

Constat tragique pour tous les salariés du public et du privé, les pertes de pouvoir d’achat s’accumulent et les perspectives 2009-2010 sont encore plus inquiétantes sur tous les plans.

Même constat au niveau de nos problèmes spécifiques, le ministère des Affaires étrangères et la direction de l’AEFE ne veulent rien entendre. C’est pourquoi au niveau HDF, le SNES appelle l’ensemble des personnels à faire grève sur leurs problèmes spécifiques :

-         maintien sur leur poste des collègues expatriés du Maroc et de Tunisie« mis en fin de contrat » ;

-         règlement immédiat de l’avantage familial à tous les résidents qui n’ont pas touché leur dû depuis 2007 ;

-          demande des personnels recrutés locaux du Maroc de voir leurs rémunérations réévaluées à cause de la perte énorme de pouvoir d’achat qu’ils ont subi ;

-         négociation dans tous les établissements « d’accords d’établissement » qui définissent légalement les règles d’emploi et de rémunération des personnels recrutés locaux, français ou non ;

-         abandon de la mesure qui vise à supprimer 50 postes d’expatriés transformés en résidents ;

-         réforme du décret de 2002 dans le sens d’une situation administrative unique des expatriés et des résidents ce qui ne signifie pas la disparition des expatriés et ce qui permettra de donner à tous les personnels leurs droits ;

-         Arrêt de toute menace de mobilité des résidents.

Une grève de grande ampleur le 29 janvier sera un signal fort de la volonté de changement des personnels à l’étranger.

Paris, le 22 janvier 2009

SOMMAIRE

 

1.       Bilan de la grève du 12 javnier 2009

2.       Compte rendu du CTP du 13 janvier 2009, avantage familial

3.       Compte rendu de la CCPC du 14 janvier 2009

4.       Concertation sur l’avenir de l’enseignement français dans les postes

5.       Compte rendu de la CCP exceptionnelle du 19 décembre sur les nouveaux contrats proposés par la MLF en Espagne

6.       Etats-Unis : nouvelles formalités d’entrée

7.       Participation HDF au congrès national du SNES en mars 2009

 

ANNEXE :

-          taux des indemnités d’expatriation et de résidence au 1er janvier 2009

-          arrêté du 23 décembre 2008 fixant les temps de séjour ouvrant droit à prise en charge des frais de voyage

- Tableau bilan de la grève du 12 janvier 2009

-          Tableaux carte des emplois 2008/2009 et 2009/2010

 

 

1. Bilan de la grève du 12 janvier 2009

La grève a été appelée sur deux revendications urgentes : les fins de contrats anticipées de dix collègues expatriés en Tunisie et au Maroc et le non versement de l’avantage à des collègues de pays l’UE.  Les autres revendications étaient non moins importantes mais d’ordre plus général sur la réforme du décret de 2002 et la situation des recrutés locaux. Au regard de ces considérations, les actions de rentrée de janvier sont un succès.

Sans oublier les jours de grève de décembre au Maroc et en Tunisie, la grève des notes à Londres depuis le 5 janvier, les lettres collectives à la direction de l’AEFE et les pourcentages de grève importants là ou l’arrêt de travail a été décidé. Tous les résultats ne nous sont pas parvenus.

Cette grève et les actions en cours ne doivent pas être sans lendemain. Les grèves de notes, boycott de baccalauréat blanc, refus de remplir les relevés de notes de mi-trimestre qui n’ont pas de caractère obligatoire, les menaces sur les conseils de classe se multiplient. Le SNES Hors de France appelle à les intensifier et à les mettre en œuvre là où cela ne se fait pas !

En plus de toutes ces actions, le SNES appelle tous les personnels à la grève le 29 janvier, journée interprofessionnelle d’action en France et journée de grève notamment dans l’éducation à l’appel de toutes les organisations syndicales.

Hors de France, le SNES appelle à la grève sur les revendications spécifiques :

-            maintien sur leur poste des collègues expatriés du Maroc et de Tunisie« mis en fin de contrat » ;

-            règlement immédiat de l’avantage familial à tous les résidents qui n’ont pas touché leur dû depuis 2007 ;

-            demande des personnels recrutés locaux du Maroc de voir leurs rémunérations réévaluées à cause de la perte énorme de pouvoir d’achat qu’ils ont subi et sachant que les établissements ont largement les moyens de financer des augmentations substantielles

-            négociation dans tous les établissements « d’accords d’établissement » qui définissent légalement les règles d’emploi et de rémunération des personnels recrutés locaux, français ou non ;

-            abandon de la mesure qui vise à supprimer 50 postes d’expatriés transformés en résidents, mesure qui mettra en difficulté l’ensemble des établissements du réseau de l’AEFE ;

-            réforme du décret de 2002 dans le sens d’une situation administrative unique des expatriés et des résidents ce qui ne signifie pas la disparition des expatriés. Par contre, cela permettrait de mettre fin à ce que l’AEFE appelle pudiquement « le recrutement différé de résidents ». L’établissement public n’aurait plus qu’une catégorie de personnels affectés à l’étranger dont certains d’entre eux seraient chargés de missions spécifiques (les expatriés actuels). Les grilles d’indemnités dépendraient à la fois des indices de fonctionnaires et des missions. En revanche, les autres éléments de la rémunération seraient identiques pour tous les personnels : prestations familiales, voyages et déménagements, congés maladie et congés de vacances scolaires. Les personnels chargés de missions spécifiques seraient soumis à la mobilité mais pas les autres.

Voir tableau  du bilan de la grève du 12 janvier 2009 en annexe.

2. Compte rendu du CTP du 13 janvier 2009, avantage familial

L’avantage familial au CTP de l’AEFE du 13 janvier.

Au CTP du 17 décembre dernier, l’AEFE n’avait pas daigné inscrire l’avantage familial à l’ordre du jour. C’est une des raisons pour lesquelles le SNES  a boycotté le CTP en question.

Au CTP du 13 janvier, l’AEFE  a finalement inscrit ce point.

La Directrice s’est longuement exprimé sur cette question mais les préoccupations de nos collègues n’ont reçu aucune réponse concrète :

Le long cheminement administratif du nouveau décret n’est toujours pas terminé.

Combien de temps faudra t-il attendre avant sa sortie ? On ne sait toujours pas.

Ce nouveau décret pourra t-il être rétroactif au 1 octobre 2007 et ainsi résoudre les problèmes du non cumul de l’AF avec les prestations familiales locales que nous connaissons depuis 2 ans ?  La Directrice le souhaite mais ne peut l’assurer d’autant que la Fonction publique a clairement écarté cette possibilité en CA.

Que se passera t-il si le décret n’est pas rétroactif ? Nous n’en saurons rien pour le moment.

Que fait on pour les 169 résidents qui ont vu leur droit suspendu sans aucune autre garantie que les prestations locales ? Rien. On attend que le nouveau décret et son hypothétique rétroactivité veuille bien sortir des circuits administratifs.

Que fait on pour les collègues notamment au Royaume Uni pour lesquels le Child benefit ne suffit pas à couvrir les frais de scolarité et encore moins les frais de garde des enfants non scolarisés et des enfants scolarisés en dehors du lycée français ? Toujours pas de solution mais les collègues concernés sont invités à saisir l’agence !

En revanche, la Directrice a fait part de chiffres concernant le paiement des frais de scolarité où l’on constate que le nombre de collègues ayant payé partiellement (de 25 à 41 entre 2007 2008 et 2008-2009) ou n’ayant rien payé (de 11 à 58 entre 2007 2008 et 2008-2009) a augmenté. Ces constatations attirent elles de sa part une remarque particulière sur les motifs pour lesquels les collègues refusent de payer les frais de scolarité ? Aucune.

Résultat : Aucune avancée concrète pour des situations qui demandent des réponses immédiates. Dans ces conditions le SNES ne peut qu’inviter les collègues à poursuivre les actions revendicatives qu’ils ont engagées.

Au niveau général, le SNES HDF proposera à tous les collègues un plan d'action concernant les problèmes les plus urgents qui intégrera les actions en cours.

CARTE DES EMPLOIS 2008-2009, dernière phase

SECTEUR AFRIQUE

Préambule de l’Agence

24 postes ont été fermés à la rentrée 2008, 2 rouverts (1 agent comptable à Dakar, 1 premier degré au Tchad). Ces fermetures résultent de l’impossibilité de pourvoir les postes, faute de candidats. La totalité des postes restants est rouverte à la rentrée 2009, à l’exception du poste de Philosophie à Niamey, pourvu par un contrat local. Le poste de coordinateur de réseau au Sénégal n’a pas été pourvu faute de candidat ad hoc.

Interventions du SNES

Nous déplorons ces fermetures, et nous n’avions pas manqué de prévenir l’Agence lors du CTP précédent, en juillet 2008 des difficultés qui ne manqueraient pas de surgir. Nous déplorons aussi la perte d’un poste de résident au Niger. Quant à savoir si les postes de résidents non pourvus pour la rentrée 2008 trouveront preneurs en 2009, l’Agence affiche un optimisme que nous sommes loin de partager.

Secteur ASIE

Certaines fermetures sont liées à des menaces terroristes qui ont entraîné la fermeture d’établissements (postes de 1er degré au Pakistan et au Yémen).

En Arabie Saoudite, à Djeddah, où sont scolarisés environ 1300 élèves, l’Agence passe le relais à la MLF. L’établissement connaîtra à la rentrée prochaine une gestion mixte (comité de gestion/MLF). 70% des résidents ont souhaité être  maintenus.

Au Koweit, selon l’Agence, aucune demande n’a été formulée par l’établissement pour le poste de résident en Anglais.

SECTEUR EGYPTE, LEVANT ET CORNE DE L'AFRIQUE

Les 10 postes non pourvus qui ont été fermés pour l'année 2008-2009 seront rouverts à la rentrée 2009. 2 postes sont transformés dès cette année, 1 certifié de sciences physiques à Addis-Abeba transformé durablement en PE (1er degré) et 1 certifié d'anglais à Damas transformé pour l'année en PE.

Le SNES fait remarquer le nombre important de postes non pourvus à Djibouti. Chaque année, l'agence compte sur les conjoints de militaires pour pourvoir les postes mais le pays est peu attractif, les frais de scolarité augmentent et l'ISVL baisse. De plus, sur 7 postes fermés cette année, seuls 6 seront rouverts, un poste de résident est donc perdu (en documentation, occupé par une collègue en contrat local).

SECTEUR AMERIQUES ET AFRIQUE AUSTRALE

Expatriés : 1 fermeture

Résidents : 6 fermetures

4 de ces postes sont rouverts en 2009  

Afrique du Sud 

Suppression d’un poste de résident histoire géo rouvert en 2009

Angola

Fermeture d’un poste de résident en lettres rouvert en 2009 et d’un poste de résident en anglais non rouvert en 2009 (voir carte scolaire 2009 2010)

Brésil

Fermeture sèche d’un résident en lettres modernes à Rio au lycée Molière. L’agence nous dit que le poste est fermé suite à un décès et que l’établissement a trouvé un recruté local.

Chili

Fermeture d’un poste d’expatrié administratif coordinateur des bourses au lycée Antoine de Saint Exupéry de Santiago, poste à vocation régionale qui sera le relais de l’agence sur place. Ce poste est rouvert en 2009.

El Salvador

Fermeture sèche d’un poste de résident en histoire géographie rouvert au 1 degré à la demande de l’établissement.

Haiti

Fermeture d’un poste de résident histoire géo rouvert en anglais. Il s’agit selon l’agence d’un glissement, le poste d’histoire géo étant devenu un poste d’expatrié.

SECTEUR EUROPE

Bilan Secondaire

Expatriés : 1 fermeture

Résidents : 1 fermeture + 3 ouvertures

Allemagne – Düsseldorf

Ouverture d’un poste de résident d’agent comptable.

Allemagne – Francfort

Ouverture d’un poste de résident en Lettres Modernes.

Chypre – Ecole française de Nicosie

Fermeture d’un poste expatrié : certifié faisant fonction de chef d’établissement. Ouverture d’un poste expatrié dans le premier degré faisant fonction de chef d’établissement. L’Agence envisage dans le futur l’ouverture d’un poste expatrié chef d’établissement.

Portugal – Lisbonne

Fermeture d’un poste en lettres modernes suite à un décès. Réouverture du poste sur la carte des emplois 2009-2010.

Royaume-Uni – Londres

Ouverture d’un poste résident en anglais.

VOTES SUR LA CARTE 2008 :

Contre = 5 (4 FSU, 1 UNSA)

Pour  = 5 (Administration) année

CARTE DES EMPLOIS 2009-2010

En déclaration préliminaire à l’examen de la carte scolaire 2009/2010, le SNES a réaffirmé son opposition à la suppression de 10 postes d’expatriés au Maghreb.

Bien entendu la Directrice a avancé qu’il s’agissait de choix imposés par Bercy. S’il existe une contrainte budgétaire, ces suppressions résultent d’un choix de l’Agence. Aujourd’hui ce sont les collègues enseignants qui en pâtissent : l’Agence privilégie les personnels d’encadrement.

Partant de ce constat, le SNES a demandé que soit mis au vote la proposition suivante : que soit annulé le projet de création de 10 postes d’encadrement au profit du maintien des 10 postes d’enseignants supprimés au Maghreb. La Directrice a refusé au prétexte que cette proposition ne figurait pas à l’ordre du jour !

La FSU a bien entendu voté contre la carte scolaire 2009/2010 mais l’UNSA s’est abstenu

Carte scolaire 2009/2010 :

Pour : 5 (administration)

Contre : 4(FSU)

Abstention 1 (UNSA)

SECTEUR AFRIQUE

Préambule de l’Agence

« Ce secteur accueille 2300 élèves de plus, ce qui impose un accompagnement. L’Agence rappelle qu’au CTP de juillet, 23 postes d’expatriés ont été transformés sur instruction en postes de résidents. Or à la rentrée 2008, les difficultés à recruter sur ces postes ont conduit à leur fermeture. Devant cette situation, dès octobre, l’Agence a entrepris une réflexion approfondie sur les mesures à prendre. Les grandes difficultés de l’Afrique subsaharienne et l’attractivité des Etats du Maghreb, le fait que ces derniers aient bénéficié dans les années antérieures de fortes dotations en postes d’expatriés, a conduit à transformer dans l’urgence 10 postes d’expatriés (8 au Maroc, 2 en Tunisie) pour mieux doter l’Afrique subsaharienne, et maintenir la qualité du réseau dans cette zone ».

Réponse du SNES :

L’agence feint de découvrir l’eau chaude…Nous savions tous et l’avons maintes fois répété, notamment lors du CTP de juillet, que ces postes de résidents ne pourraient être pourvus et que l’on abandonnait l’Afrique Subsaharienne à ses difficultés, malgré l’augmentation des effectifs. Les établissements du Maghreb ne sont pas sur dotés en enseignants expatriés. Ainsi, il ne restera plus à Tanger, toutes disciplines confondues, qu'un seul expatrié.

Les conditions dans lesquelles ces postes ont été transformés avant l'échéance précarise les personnels et n’incite pas les collègues à s'investir sur la durée, alors que l'Agence souhaite évaluer la façon dont les expatriés s'acquittent de leur lettre de mission.

La directrice souhaite avoir une vision à moyen terme pour éviter toute intervention abrupte, mais elle ne prend pas l'engagement qu'une telle transformation de postes ne se reproduira pas.

Liste des 10 postes transformés en résidents avant l'échéance :

Maroc : 1 lettres à Tanger (Régnault), 1 mathématiques à Meknès (Paul Valéry), & mathématiques à Fès (La Fontaine), 1 SES et 1 SVT à Rabat (Descartes), 1 philosophie et 1 anglais à Casablanca (Lyautey et Anatole France), 1 lettres à Marrakech (Victor Hugo).

Tunisie : 1 mathématiques et 1 philosophie à Tunis (Pierre mendès-France).

Burkina Faso

L’ouverture d’un poste d’expatrié CPE faisant fonction nous surprend, dans une structure déjà bien dotée en postes d’encadrement. L’Agence rétorque qu’il s’agit d’une demande de l’établissement.

Cameroun, Douala : réouverture du poste de SVT expatrié et du poste de Sciences Physiques en résident : ce dernier poste sera-t-il plus facile à pourvoir en 2009 qu’en 2008 ?

Même question pour Yaoundé : les 2 postes de résidents (Allemand et Lettres) seront –ils pourvus cette fois ?

Au Congo Brazzaville, nous observons que si 3 postes d’expatriés ont été fermés au CTP de 2008 (Anglais, H-G, Maths), 2 sont rouverts en expatriés (Anglais et HG). Nos questions sur le poste de math n’obtiennent pas de réponse.

Au Congo, à Pointe-Noire, le poste d’expatrié de Sciences physiques fermé en juillet est rouvert. Les postes de résidents non pourvus à la rentrée 2008 le sont aussi (anglais, H-G, Espagnol, Sciences-Physiques, Maths). Là encore, nous exprimons nos doutes sur la suite. L’Agence affirme disposer désormais de moyens informatiques propres à mieux organiser le recrutement en cas de difficultés sur place.

Au Gabon, Libreville, 2 postes non pourvus en 2008 sont rouverts avec transformations (Anglais devient Lettres-Anglais  et Lettres Classiques devient Lettres). Qui enseignera le latin ? demande le SNES. Depuis longtemps, cette tâche est confiée avec succès à un contrat local, répond l’Agence. Notons l’ouverture de 2 postes supplémentaires : Histoire-Géographie et SES.

En Guinée Conakry, si le poste d’expatrié de SVT fermé au CTP de juillet est réouvert, celui de math ouvre à nouveau en résident : est-ce raisonnable dans un pays qui connaît tant de difficultés ?

En Libye, Tripoli bénéficie de 3 ouvertures de résidents (arabe, anglais, lettres). L’Agence précise qu’il s’agit d’un établissement de la MLF, qui connaît une forte croissance des effectifs, dont le budget autorise ces créations, en postes de titulaires uniquement comme l’impose la loi libyenne.

Au Maroc, Casablanca, lycée Lyautey : Ouverture d'un poste d'agrégé de sciences physiques résident et d'un poste de technicien de laboratoire résident pour accompagner l'ouverture de la classe préparatoire MPS. L'agence indique qu'un poste d'agrégé (Sciences de l'Ingénieur) sera annoncé lors du prochain CTP.

Au Maroc, Fès, collège La Fontaine : Ouverture d'un poste de résident en mathématiques.

Au Maroc, Marrakech, lycée Victor Hugo : Ouverture d'un poste de résident en économie-gestion.

Au Maroc, Meknès, lycée Paul Valéry : Deux postes de résidents en SVT (une ouverture et une réouverture).

Au Maroc, Rabat, lycée Descartes : Ouverture d'un poste de résident PLP2 Vente.

Au Maroc, le SNES interroge l'agence sur 2 résidentialisations (une en Physique au lycée Victor Hugo de Marrakech, l'autre en EPS au lycée Descartes de Rabat). L'agence n'a pas vu ces demandes, ni les procès-verbaux des conseils d'établissements et va se renseigner.

Mauritanie, Nouakchott : le poste de résident en maths devient un poste de Conseiller pédagogique expatrié pour répondre aux besoins en formation. Le poste de résident en HG non pourvu à la rentrée 2008 est réouvert dans les mêmes conditions, ce qui suscite encore notre inquiétude.

Niger, Niamey, nous déplorons la perte sèche d’un poste de philosophie et le fait que cette discipline ne soit plus enseignée par un titulaire.

Nigéria, Ecole française Marcel Pagnol d’Abuja : Il y a une demande d’homologation de ce petit établissement de 166 élèves pour les classes de 6ème et 5ème : à suivre.

RD du congo, Kinshasa : un poste de résident en H-G : sera-t-il pourvu ? Question récurrente de notre part !

En République Centrafricaine, à Bangui,  le poste d’expatrié H-G transformé en résident en juillet est réouvert en expatrié.

Au Sénégal, à Jean Mermoz Dakar, les 2 postes non pourvus à la rentrée 2008 (résidents anglais et maths) sont rouverts Le SNES signale que le collègue recruté pour 2008 sur le poste de math s’est vu proposer tardivement un poste d’expatrié à Abidjan, ce qui a démuni Dakar. On s’en réjouit pour le collègue, on le déplore pour l’établissement qui n’a plus pu recruter de résident en 2008 : mauvais timing.

Au Tchad, le poste d’expatrié en H-G transformé en résident en juillet est réouvert en expatrié.

Au Togo, à Lomé, nous demandons si l’ouverture d’un poste d’expatrié CPE est plus urgente que celle d’un poste en maths, qui n’a pu être pourvu en résident à la rentrée 2008 et qui est réouvert dans les mêmes conditions. L’Agence répond qu’il s’agit d’une demande de l’établissement approuvée par les Personnels.

En Tunisie, lycée Pierre Mendès-France : ouverture d'un poste de résident en mathématiques.

SECTEUR ASIE

Emirats Arabes Unis, Abu Dhabi

Le poste de certifié de math expatrié est transformé en agrégé dans la perspective de la classe de préparation aux classes préparatoires (collaboration avec le Lycée Henri IV). Le poste de résident math fermé en 2008 est réouvert. Un poste de H-G est créé.

Madagascar, Tananarive, Lycée français

Les 2 postes de résidents maths et sciences physiques fermés en 2008 sont rouverts

Madagascar, Antsiranana, Lycée français

Fermeture du poste d’expatrié certifié SVT et ouverture d’un poste d’expatrié certifié maths. Ouverture d’un poste de résident SVT et d’un poste de résident H-G.

Madagascar, Fianarantsoa, Lycée français René Cassin

L’hypothèse du déconventionnement de l’établissement étant abandonnée, le poste d’expatrié SVT est finalement maintenu.

Madagascar, Tuléar, Collège Etienne-de-Flacourt : le poste d’expatrié maths fermé en juillet 08 est réouvert en résident.

Maurice, Forest Side, Lycée La Bourdonnais + Curepipe : à la demande du CE, transfert de discipline, le poste de résident math devient un poste de résident histoire-géographie.

Qatar, Doha : ouverture de 5 postes de résidents (lettres, sciences physiques, maths, histoire-géographie, SVT) dans cet établissement MLF, la proportion de 38% de résidents est portée à 50%.

Singapour : fermeture du poste d’agrégé d’anglais expatrié faisant fonction de Chef d’établissement et ouverture d’un poste de Proviseur Adjoint. Ouverture d’un poste de sciences –physiques résident.

Vietnam, Ho Chi Minh Ville, Ecole française : Seul un poste de résident Lettres est ouvert quand nos collègues demandent aussi la résidentialisation d’un TNR Histoire-Géographie.

SECTEUR EGYPTE, LEVANT ET CORNE DE L'AFRIQUE

Djibouti, lycée français : réouverture de 4 des 5 postes fermés en 2008 (1 mathématiques, 2 histoire-géographie, 1 SVT).

Ethiopie, Addis-Abeba, lycée Guébré Mariam : ouverture de deux postes de résidents (lettres et SVT).

Liban, Beyrouth, lycée Abdel-Kader : ouverture de deux postes de résidents (EPS et SVT).

Liban, Tripoli, lycée Alphonse de Lamartine : réouverture d'un poste de philosophie fermé en 2008.

Syrie, Damas, lycée Charles de Gaulle: réouverture du poste de résident en anglais qui avait été transformé en PE pour l'année 2008-2009.

SECTEUR AMERIQUE ET AFRIQUE AUSTRALE

Expatriés : 4 ouvertures (4 encadrants)

Résidents : 1 fermetures + 6 ouvertures

Afrique du Sud

Réouverture d’un poste de résident en histoire géo.

Angola

Ouverture de deux postes de résidents en lettres et réouverture d’un poste de résident en histoire géo. Le poste de résident d’anglais n’est pas rouvert, l’établissement n’en ayant pas fait la demande à l’agence, cette discipline étant assurée par un recruté local.

A la demande du SNES, d’une création d’un poste d’expatrié en SES, l’agence répond qu’il n’y a pas assez d’heures, que l’établissement est déjà fortement doté en expatriés et qu’un recruté local assure l’histoire géo, la SES et la philo.

Argentine

Au lycée Jean Mermoz, ouverture d’un poste d’expatrié de CPE faisant fonction d’adjoint

Canada

A Montréal au collège Stanislas, ouverture d’un poste d’expatrié coordonnateur des bourses et ouverture d’un poste de résident en SVT.

Etats-Unis

A San Francisco au lycée la Pérouse ouverture d’un poste d’expatrié proviseur adjoint. L’agence explique cette décision par la difficulté à gérer un établissement en pleine expansion sur trois sites.

Guatemala

Fermeture d’un poste de résident en histoire géographie. Le SNES fait valoir que les représentants du personnel n’ont été consultés qu’au dernier moment, que c’est la deuxième fois en trois ans que le second degré perd un poste et enfin s’interroge sur le devenir du collègue concerné. L’agence répond que le contexte de changement de locaux pèse sur le fonctionnement de l’établissement, qu’il y a une forte demande de scolarisation de la part des guatémaltèques et qu’enfin le collègue concerné demande sa réintégration.

Haïti

Ouverture d’un poste de résident en anglais

SECTEUR EUROPE

Expatriés : 3 fermetures  + 3 ouvertures (deux encadrants)

Résidents : 5 fermetures + 13 ouvertures

Il s’agit cette année d’un tout petit mouvement en Europe qui s’explique souvent par une réorganisation interne.

Allemagne – Francfort

Fermeture d’un poste expatrié adjoint du gestionnaire comptable. Le service comptabilité de Francfort comprend actuellement deux expatriés et un recruté local qui donne pleine satisfaction. Le nouveau chef d’établissement ne voit pas la nécessité de maintenir ce poste.

Allemagne – Hambourg

Ouverture d’un poste de résident en mathématiques. Résidentialisation.

Autriche – Vienne

Ouverture d’un poste d’expatrié en histoire-géographie (agrégé CPGE) avec l’ouverture de classes préparatoires dans l’établissement. Ouverture d’un poste de résident en mathématiques et d’un poste résident CPE.

Belgique – Bruxelles

Ouverture d’un poste résident en espagnol.

Bulgarie – Sofia

Transformation d’un poste expatrié en philosophie en poste de résident a été annoncée par le responsable du secteur Europe.

Espagne – Alicante

Ouverture d’un poste résident en espagnol : c’est une résidentialisation au 1er septembre. Le SNES fait part d’une demande (à l’unanimité) du CE d’une résidentialisation en EPS, qui n’apparaît pas dans la carte des emplois. L’Agence va vérifier.

Espagne – Bilbao

Ouverture d’un poste expatrié coordinateur administratif- proviseur adjoint. Ouverture qui n’a pas été votée au CA. Le chef d’établissement a besoin d’une autre personne d’encadrement : il n’y a pas de CE, pas de comptable. Il doit tout faire.

Italie – Turin

Fermeture d’un poste de résident en allemand. Vu la faiblesse des effectifs, l’enseignement peut être assuré par le CNED. Le SNES précise que la collègue est d’accord pour assurer un mi-temps.

Ouverture d’un poste résident en lettres modernes et d’un poste résident en SVT.

Pays-Bas – La Haye

Fermeture d’un poste résident en Lettres (départ à la retraite). Fermeture d’un poste de résident CPE. Fermeture d’un poste résident en sciences physiques faisant fonction de chef d’établissement adjoint. Les cours de physiques peuvent être assurés par les collègues restant.

Pologne – Varsovie

Transformation d’un poste de proviseur adjoint expatrié en poste résident CPE faisant fonction de proviseur adjoint. L’établissement prend en charge la part des coûts qui lui revient dans le financement de ce poste. Le poste d’expatrié de SVT a été transformé en poste de résident au CTP de juillet 2008

Portugal – Lisbonne

Ouverture d’un poste résident lettres  modernes (voir carte des emplois 2008-2009).

Portugal – Porto

Ouverture d’un poste résident SVT : résidentialisation.

Russie – Moscou

Transformation d’un poste expatrié en anglais en poste de résident. Le SNES s’interroge de l’opportunité d’une telle transformation alors que Moscou connaît actuellement une hausse très sensible du coût de la vie liée à une hyperinflation.

Suisse – Zurich

Ouverture d’un poste expatrié gestionnaire comptable. Actuellement, la comptabilité est assurée par un parent d’élève. Cette situation n’est plus viable alors que l’établissement s’est engagé sur un projet immobilier sur 3 sites différents.

Turquie – Istanbul

Ouverture d’un poste résident en SVT.

VOTES SUR LA CARTE 2009-2010 :

Contre = 4 (4 FSU)

Pour  = 5 (Administration)

Abstention = 1 (UNSA)

Questions diverses 

Danemark : convention fiscale

Le Danemark a dénoncé la convention fiscale passée entre les deux Etats, en vigueur depuis les années 50 : les collègues résidents auraient dû payer les impôts au Danemark. Suite au déplacement du responsable de la cellule audit M. Negrel et à l’intervention de l’Etat, le Danemark est revenu sur sa position : la situation fiscale des personnels déjà en place est maintenue en l’état. Le problème reste entier pour les futurs collègues postulant pour un emploi au Danemark, qui ne relèveront pas de cet accord. L’Agence étudie cette nouvelle situation.

Durée de contrat d'un résident calquée sur celle du conjoint expatrié

Le SNES fait remarquer que les résidents ont des contrats de 3 ans ou dans certains cas de 1 an (congé longue maladie, rompus de temps partiels), mais des contrats dont la durée est adaptée à celle du conjoint expatrié n'ont jamais été discutés en CTP.

L'agence, un peu gênée, indique que cette disposition fait suite à un souhait émis par la précédente directrice lors d'une réunion en juin 2008. Ces contrats qui auraient dus être examinés en CTP, le seront lors de la prochaine réunion.

Recrutés locaux du Maroc ayant déposé un recours pour non affiliation à l'assurance vieillesse

Suite au jugement du Tribunal Administratif de Nantes, un certain nombre de collègues ont écrit à la directrice pour demander des indemnités pour pouvoir racheter les annuités correspondant à la période où l'employeur n'a pas fait le nécessaire en vue de leur affiliation.

L'AEFE est en contact avec les autorités marocaines (CNSS) pour évaluer le montant du rachat des annuités. Une réponse et une proposition d'indemnités seront faite aux collègues par l'Agence. Problème : les collègues souhaitent racheter à la CFE et l'agence va se baser sur le rachat à la CNSS marocaine.

Fin de la prise en charge de la CFE pour les contrats locaux non français

Le SNES demande des explications sur la cessation depuis en octobre 2008, de la prise en charge par l'employeur de 60% de la part patronale de la cotisation CFE pour les contrats locaux non français. Cette prise en charge était pourtant prévue sans condition de nationalité dans les contrats, pourtant soumis au service juridique de l'agence, et effective depuis plusieurs années.

L'Agence précise que cette prise en charge avait été autorisée, à titre dérogatoire, par une instruction du ministère du Budget du 25 janvier 2001, pour les seuls contrats locaux de nationalité française. Les établissements payaient par erreur, il a fallu cesser.

L'Agence prétend ne pas connaître les termes du contrat, ni les modalités mises en œuvre pour mettre fin à cette prise en charge. Le SNES s'engage à apporter des précisions à ce sujet au secteur juridique.

Problème des ISVL insuffisantes

Le SNES fait état des demandes d’un certain nombre de pays concernant le niveau insuffisant de l’ISVL, entre autres Londres (ville réputée l’une des plus chères au monde, avec une inflation de 4,4% et qui perd 11% depuis début 2008, Prague (qui perd un quart de son pouvoir d’achat suite à la réévaluation de la couronne et pour qui les réévaluations de l’ISVL ne parviennent pas à corriger l’inflation), Moscou (qui souffre d’une très forte inflation et de la baisse de l’euro), Varsovie où la cherté de la vie s’élève…

Réponse de l’Agence : Pour le barème de janvier, l’Agence attend la réponse de Bercy. Cependant, l’évolution des monnaies laisse attendre sur l’ensemble du barème une inversion générale de la tendance observée en octobre. On peut penser que les pays que cite le SNES bénéficieront de cette tendance.

Costa Rica.

L’agence, après l’avoir fait officieusement, a officiellement affirmé que l’établissement ne sera pas déconventionné un accord entre les deux Etats ayant été signé. Les postes de résidents sont donc maintenus intégralement. Le SNES s’oppose toujours aux déconventionnements car ils sont synonymes de dégradations des situations des personnels, il se réjouit donc du maintien de l’établissement du Costa Rica dans le réseau de l’AEFE. 

Le nouveau formulaire de renouvellement de détachement

Le SNES s’est élevé contre le nouveau formulaire de renouvellement de détachement car il inclut l’avis du chef d’établissement et l’avis du poste. Or ces deux avis sont un nouveau moyen de pression mis à disposition de la hiérarchie immédiate des collègues. La direction de l’AEFE dispose de bien d’autres moyens pour fonder son avis, notation administrative par exemple. De plus l’AEFE avait prévu dans une circulaire de 2005 que « ni les chefs d’établissement ni les comités de gestion dans les établissements conventionnés ne peuvent se substituer à l’Agence pour l’avis concernant le renouvellement de détachement. » L’Agence ne voit aucun problème dans ce nouveau formulaire qu’elle affirme avoir évoqué dans une précédente réunion sur les résidents ;  pour autant, elle le fait sans avoir obtenu l’aval des organisations syndicales. Elle le maintiendra en lui ajoutant toutefois, sur proposition du SNPDEN  la mention « lu et pris connaissance ».Le SNES appelle l’attention des collègues sur ce point et nous vous demandons de transmettre au secteur HDF toute position abusive de la part de votre hiérarchie.

Sécurité des locaux à Ho Chi Minh ville.

La situation déjà difficile de l’établissement sur trois sites ne semble pas vouloir s’améliorer. Le provisoire cède la place à un autre provisoire en attendant que le nouveau lycée soit terminé, théoriquement en janvier 2010. Mais dans l’attente on devrait construire des baraques sur les cours de tennis de l’Ambassade.

Pour les recrutés locaux, l’Agence avance une augmentation à venir de deux fois 5%

Dernier point soulevé par le SNES pour cet établissement : l’actuelle documentaliste, en contrat local avait été recrutée sans même que son dossier ait été classé, ce qui avait à juste titre choqué les collègues sur place. En réponse l’Agence nous dit qu’une réunion s’est tenue le 5 décembre pour un recrutement et que celui ci sera régularisé lors de la prochaine CCPLA.

PV des CCPL et des conseils d’établissement.

Alerté par quelques sections (Vanuatu, Japon…), le SNES est encore intervenu sur la question des procès-verbaux. Alors que les textes sont clairs, que les pratiques en France sont établies de longue date, certains chefs d’établissement ou certains présidents de CCPL se refusent par exemple à intégrer des éléments contradictoires dans le PV, à communiquer des PV précédents, à intégrer des remarques demandées  par le secrétaire de séance représentant les personnels… La Directrice nous a assuré qu’elle fera partir une note sur cette question.

Secteur pédagogique

Barcelone : stage obligatoire. Interrogée par le SNES sur cette pratique, la responsable du secteur pédagogique nous a expliqué qu’il s’agissait d’une action pilote pour l’orientation en terminale montée conjointement entre le service pédagogique de l’Agence et l’établissement. Ce stage à « public désigné»  a donc été présenté comme nécessitant la présence obligatoire des professeurs principaux de terminale. En France, il existe bien des stages destinés à « un public désigné ». Mais ce « public désigné » peut ou non s’y inscrire. Ce que le SNES conteste ce n’est certainement pas la pertinence de ce stage. Mais si l’on veut qu’un stage pédagogique consacré à l’orientation des élèves prenne toute sa valeur, qu’il ne soit pas vécu comme imposé par la hiérarchie, il doit être construit en amont  non pas seulement avec le chef d’établissement mais aussi avec les enseignants. La responsable du service pédagogique a convenu que sans doute y avait-il eu un « problème d’affichage » de ces actions.

Double hiérarchie des personnels enseignants du second degré.

Le SNES a rappelé son attachement à cette double hiérarchie qui se concrétise par deux notes (l’une pédagogique, l’autre administrative) attribuée par deux notateurs (l’inspecteur, le proviseur). Dans quelques cas, les commissaires paritaires du SNES ont déjà été conduits en CCPC de contestation de notation administrative à demander une transformation de l’appréciation, celle-ci intégrant des éléments relevant très clairement du domaine pédagogique. Mais depuis la nomination à l’Agence d’Inspecteurs, des collègues se sont émus de la teneur de leur rapport d’inspection.  Détachés à l’Agence les inspecteurs obéissent à leur employeur néanmoins tous n’outrepassent pas leurs prérogatives. Le problème se pose notamment lors des inspections mandatées par l’Agence à la demande du chef d’établissement. Peuvent figurer alors des éléments de la manière de servir du collègue qui, non seulement sont utilisés pour une fin de mission, mais restent définitivement dans son dossier après sa réintégration. La responsable du secteur pédagogique nous a assuré que dans certains cas, les Inspecteurs ont parfois, dans cette situation, fait un rapport élogieux  du collègue. Il ne s’agit pas de dénigrer les Inspecteurs détachés à l’Agence. Les collègues à l’étranger ont, comme leurs collègues en France, besoin de conseils, d’accompagnement et ils sont nombreux à espérer une inspection. Il serait donc préjudiciable pour tous qu’une suspicion les précède. Le strict respect des sphères de compétence de chaque hiérarchie devrait permettre de rassurer les collègues. La responsable du secteur pédagogique nous a répondu qu’elle transmettrait nos remarques aux Inspecteurs détachés à l’Agence.

Bilan de l’application de la circulaire vie scolaire.

Beaucoup de questions avaient été posées au HDF, lors de la publication de cette circulaire. Le SNES était déjà intervenu auprès de l’Agence concernant des problèmes particuliers notamment l’absence de conseil de discipline. La responsable du secteur pédagogique a convenu que de nombreux problèmes ont résulté d’une lecture rapide de la circulaire. Dans un établissement, les élections ont été refaites.  Mais, à ce jour, l’Agence ne peut faire un véritable bilan ; ainsi n’y a-t-il pas de remontées sur la mise en place des conseils de discipline. Le SNES a demandé qu’un suivi de cette circulaire soit mis en place avec les organisations syndicales afin de l’améliorer.

3. Compte-rendu de la CCPC du 14 janvier 2009

Une commission consultative paritaire centrale (CCPC) a été réunie le 14 janvier 2009.

Etaient à l’ordre du jour pour la partie A (correspondant aux agrégés)  1 prolongation de contrat ainsi qu’une reconduction expresse qui ont reçu un avis favorable.

Etaient essentiellement à l’ordre du jour pour la partie B (correspondant aux certifiés) les mesures de carte scolaire concernant le déconventionnement du lycée français de Djeddah ainsi que les suppressions d’une dizaine de postes d’expatriés au Maroc et en Tunisie.

Mesures de carte scolaire suite au déconventionnement du lycée de Djeddah

Conséquence de la décision de l’Agence de déconventionner l’école internationale de Djeddah, la mission laïque reprendra cet établissement. L’Agence a déjà effectué une dotation de 400 000 € afin d’assurer la transition.

La CCPC avait comme objectif de traiter les cas des collègues soumis à cette mesure de carte scolaire, c'est-à-dire dont le contrat a été rompu par l’Agence suite à ce déconventionnement.

Résultats du vote concernant la rupture des contrats des collègues concernés

Pour :    5 AEFE

Contre : 5 SNES - FSU

Trois situations sont possibles

1- Les collègues concernés par une fin de contrat doivent dès à présent demander leur réintégration et participer au mouvement inter académique.

2- Les collègues expatriés en fin de contrat à la rentrée 2009 ont été informés par l’Agence dès octobre 2007 et ont donc pu effectuer les démarches nécessaires concernant leur réintégration et/ou postuler sur d’autres postes d’expatriés pour la rentrée 2009.

3- Les collègues résidents recrutés l’an dernier, sur des contrats d’un an, ne seront donc pas considérés comme en cours de contrat et pourront aussi candidater sur un autre poste de résident. Ils doivent, dès à présent, demander leur réintégration et participer au mouvement inter académique.

Les collègues désirant rester sur place, doivent néanmoins faire une demande de réintégration et participer au mouvement inter académique au cas où ils ne seraient pas pris par la mission laïque.

En cas de réponse favorable, ils devront faire une demande de détachement direct auprès de leur établissement. Ils auront alors un contrat de droit local. Ils pourront néanmoins continuer de cotiser au régime des pensions civiles ou choisir le régime de retraite local s’il est  plus avantageux.

Deux responsables du ministère de l’éducation nationale, présents à cette CCPC, nous ont garanti que le MEN ne ferait pas de difficulté pour l’obtention de ces détachements directs.

Dès signature du contrat avec l’établissement de Djeddah,  les collègues devront  contacter le MEN afin qu’ils ne soient  pas mutés dans une académie dont le recteur pourrait alors refuser ensuite leur détachement.

Le SNES a exprimé ses préoccupations concernant la responsabilité de l’Agence dans le suivi du déconventionnement et son incapacité à répondre précisément à nos questions concernant les conditions de reprise par la MLF. Les collègues peuvent être légitimement inquiets au sujet du nouveau type de contrat qui leur sera proposé alors qu’en Espagne les collègues résidents du réseau MLF sont mobilisés contre une modification analogue de leur contrat actuel.

Le SNES fait une demande de suivi des cas individuels par la commission paritaire.

Mesure de carte scolaire concernant le lycée Jean Giono de Turin

Le SNES-FSU a voté contre la suppression d’un poste de résident en Allemand pour des raisons budgétaires, la collègue étant obligé de réintégrer la France, se retrouve dans une situation familiale et professionnelle délicate.

Mesures de cartes scolaires concernant le Maroc et la Tunisie

Lors du CTP (comité technique paritaire) qui s'est réuni le 13 janvier à l'AEFE à Paris, l'Agence a décidé de supprimer 10 postes au Maghreb (8 au Maroc, 2 en Tunisie).

La CCPC du 14 janvier 2009 avait pour objectif d’entériner la décision de rupture anticipée de contrat de la dizaine de collègues expatriés concernés.

Résultats du vote sur la suppression de ces postes :

Pour : 5 (AEFE)            Contre : 5 (SNES-FSU)

Pour bien comprendre avec quel mépris l’Agence traite ses personnels enseignants, rappelons que ces collègues ont été avertis oralement, fin novembre, en dehors de la procédure et du calendrier prévu, et ont été incités à demander leur réintégration inconditionnelle.

Cette décision brutale est en complète contradiction avec les propos tenus en Tunisie par la directrice de l’AEFE. En effet, à l’occasion de l’inauguration de l’école Robert Desnos le mercredi 8 octobre 2008, elle avait donné l’assurance que tous les contrats d’expatriés en cours, en Tunisie notamment, iraient à leur terme.

L'Agence nous a dit avoir contacté les collègues et leur avoir permis de participer au mouvement de recrutement des expatriés pour 2009.

A la demande du SNES, la Directrice a accepté qu'ils puissent "de manière exceptionnelle" postuler  en tant que résident. Pour autant, aucune garantie de recrutement n'a été donnée.

Ces mesures de carte scolaire font bien peu de cas de la situation des collègues et pose la question des statuts et des droits des personnels, qu’ils soient en contrat expatrié, résident ou local. Un tel précédent de non reconduction des contrats nourrit de grandes inquiétudes et augure d’une précarisation de l’ensemble des personnels dans le réseau AEFE.

4. Concertation sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger dans les postes

Le SNES donne la parole aux collègues en poste à l’étranger :

À Oslo

La réunion sur l'avenir de l'enseignement français à l'étranger s'est tenue le 8 janvier 2009 au Centre Culturel Français.

Voici, en résumé, quelques points importants que nous avons développés. 

Parents, administration et personnels ont été d'accord pour dire que :

1) La perspective d’un désengagement de l’État français n’apparaît pas envisageable pour le Lycée Français René Cassin d’Oslo.

En effet, dans le cadre d'un accord bilatéral signé entre la France et la Norvège, notre établissement reçoit une subvention importante de l'État norvégien.

Elle s’élève à environ 11,5 millions de couronnes (1 437 000 euros) et représente plus de 40 % des recettes du conseil de gestion.

Or, cette participation financière de l'État norvégien est conditionnée au fait que notre établissement soit conventionné et que la présence de l'État français soit clairement identifiable (ce que permet précisément la convention, signée par l'Ambassadeur de France, et confiant à l'établissement des missions de service public, cf.entre autres, l'art.11 de la convention).

Il convient de noter que l'école française de Stavanger qui est gérée par la Mission Laïque et Total est, quant à elle, considérée par les Norvégiens comme une école totalement privée.

Par ailleurs, la participation de l’État norvégien au financement de notre établissement  doit nécessairement s’exprimer à travers la présence d’un personnel titulaire français.

Déconventionner notre établissement remettrait donc en cause les termes de l'accord bilatéral qui lui permet d’obtenir ces importantes subventions.

On ne peut pas non plus augmenter ces subventions en raison, entre autres, du « déséquilibre » que cela entraînerait entre la participation des deux États et, par conséquent, du risque de double imposition du personnel titulaire.

2) Dans un contexte de désengagement financier de l'État français et, par conséquent, de report sur les familles du coût de fonctionnement de l'établissement, nous courons le risque de perdre les élèves dont les parents ne pourraient assumer les hausses importantes de frais d'écolage.

40% des élèves sont issus de familles appartenant à la classe moyenne : ces familles ne pourront pas obtenir de bourses (en raison de revenus légèrement trop élevés) mais les frais d'écolage seront quand même trop lourds à supporter. Le risque de perdre des élèves est réel car nous avons un bon nombre d'élèves binationaux ou étrangers qui ont la possibilité de choisir le système norvégien gratuit...

Les recommandations du rapport qui évoquent d'autres sources de financement que celle de l'État (cf. fondations privées, bourses données par des entreprises, association d'anciens élèves) nous ont semblé illusoires pour la Norvège et, de toute façon, trop aléatoires pour penser appuyer de manière pérenne le fonctionnement d'un établissement sur de telles ressources. Il sera quand même vérifié s’il est possible d’appliquer aux entreprises un tarif de frais d’écolage majoré, en sachant que cette solution ne permettra pas de dégager de recettes colossales.

En effet, notre pourcentage d’élèves issus de familles d’expatriés des entreprises n'est d'environ que 10 %, tout au plus...

3) La mesure de gratuité ne devrait-elle pas, en fait, être abandonnée ? Elle est coûteuse, mal perçue par nos élèves étrangers, injustes envers eux ainsi qu'envers les élèves français n'en bénéficiant pas et ne bénéficiant pas non plus de bourses.

Les moyens de l'État devraient plutôt être investis dans les établissements eux-mêmes (personnel enseignant et personnel d'encadrement, immobilier, projets d'établissement, etc.). 

4) Il conviendrait que l’État revienne sur sa décision de reporter sur l'AEFE et sur la mission laïque la charge que représente le paiement des pensions civiles des titulaires.

5) Ne serait-il pas possible d'échelonner (sur une période de 2 à 4 ans), selon les établissements et après examen de leur situation financière/immobilière/ou autres, les reports de coût imposés par la France afin que les moyens dont ils disposent puissent aussi leur permettre d'investir dans des projets ?

6)  Certaines recommandations sont envisageables et semblent intéressantes (partenariats divers entre notre établissement et le système local - entre autres, OIB ou bac international-, renforcement de l’enseignement de l’anglais, recours au CNED, etc.) à condition qu'il s'agisse de diversification et non pas de substitution visant à remplacer ce qui existe et qui donne satisfaction... 

Par ailleurs, et comme toujours, une question se pose : Avec quels moyens

7) On ne souhaite pas de statut unique des personnels titulaires :

tant que les résidents n'auront pas la garantie qu'on ne leur imposera pas la mobilité qui est inhérente au statut d'expatrié mais pas à celui de résident (qu'arriverait-il aux "vrais résidents" si l'on imposait la mobilité à tous les personnels titulaires ?)

- parce que notre établissement a besoin d'expatriés : "sang neuf", nouvelles méthodes, assurance pour les élèves de recevoir un enseignement en conformité avec les programmes d'enseignement français et la culture française,

de résidents : titulaires connaissant le contexte local, « mémoire » de l’établissement, pouvant établir des liens entre la culture française et la culture locale + assurance d'une conformité avec les méthodes et programmes d'enseignement français

de recrutés locaux : flexibilité, connaissance du contexte local, permettant aux élèves franco-français de pouvoir mieux  comprendre la culture norvégienne et aux élèves norvégiens fréquentant notre établissement de ne pas se couper de leur propre culture.

Puisque l'occasion nous a été donnée de nous exprimer, nous l'avons fait.

Mais serons-nous vraiment écoutés ou l'avenir des établissements français à l'étranger (et aussi de l'AEFE) est-il, en réalité, déjà scellé ? 

A Tananarive

La réunion qui s'est tenue au SCAC le 15 janvier, comme dans tous les autres pays à cette même période. Elle s'est déroulée 4 jours seulement avant la date des résultats des concertations dans chaque pays qui sont à transmettre à Paris pour le 19 janvier, ce qui nous a été dit d'entrée de jeu lors de la réunion. Le SNES Madagascar a souligné le fait que le développement d'une stratégie d'influence à l'étranger, dans un contexte de mondialisation, nécessitait des moyens important, et que les établissements scolaires n'avaient pas à demander la charité aux entreprises privées pour se financer, et que, par conséquent, seul un partenariat public-public c'est à dire les ministères de l’Education Nationale et l’AEFE, semblait être de nature à pérenniser le Service Public d'éducation à l'étranger.

5. MLF : Compte rendu de la CCP exceptionnelle du 19 décembre sur les nouveaux contrats proposés par la MLF en Espagne

La Mission laïque française a réuni en urgence, vendredi 19 décembre, une CCP sur le seul sujet de la transformation des contrats des résidents en poste dans les établissements de la MLF en Espagne, mesure que la MLF prévoit d’appliquer à d’autres pays par la suite. 

Le directeur adjoint a longuement explicité le projet concernant la transformation des contrats en Espagne, en insistant sur les points suivants:

-une logique de continuité vis-à-vis des personnels: la MLF veut continuer à considérer et prendre en charge les personnels détachés

-la MLF dit devoir se  mettre en conformité avec la législation européenne et la loi espagnole

La MLF a détaillé, dans le modèle de contrat qui nous a été présenté, les aspects qui selon elle vont dans ce sens: un avenant offrant au contractant un complément salarial censé compenser les éventuelles différences de rémunération entre le salaire de base espagnol et la rémunération française antérieure de chaque collègue. La MLF dit avoir consulté des avocats espagnols qui leur assurent que ce complément salarial peut se justifier par rapport à la rémunération des contrats locaux purs et simples. Le directeur adjoint annonce aussi, en ce qui concerne la cotisation vieillesse, le versement d'une compensation en cas de double cotisation, mais cette compensation ne peut être mentionnée telle quelle dans le contrat ( ?). Le montant précis de cette compensation et les modalités de son versement restent à étudier.

Concernant l'imposition, la MLF ne souhaite pas s'engager à prendre en compte la fiscalité dans le complemento, la responsabilité de l'employeur n'étant pas en cause dans ce domaine (l'impôt n'est pas pris en compte dans la définition du salaire, dit-elle).

Le SNES FSU est intervenu pour rappeler que l'annonce de ces modifications de contrat a laissé quelques semaines à peine aux collègues pour prendre connaissance de ce qui les attend et pour se déterminer sur la suite à donner à leur contrat, délai bien trop restreint et qui explique en premier leur mécontentement.

Le SNES a également précisé que le modèle de contrat soumis à l'examen des élus des personnels pose un problème majeur car le type de contrat choisi  (CDD pour mission particulière) ne peut être appliqué, en Espagne, à des enseignants de l'enseignement général. D'autre part, les clauses du contrat  prévoyant un complément salarial de compensation risquent également d'être hors la loi et inapplicables.    La MLF répond à cela qu'elle est en contact avec des avocats espagnols et que ce qu'elle propose est possible.

Le SNUIPP-FSU a dénoncé également la précipitation avec laquelle la MLF a mis en oeuvre cette transformation. Il réinterroge la MLF sur l'origine de cette décision: la MLF finit par répondre de manière plus précise et indique que la législation européenne, depuis 2002, prévoit qu'un fonctionnaire détaché dans un organisme public est employé selon les règles en vigueur dans la fonction publique mais que s'il est détaché dans un organisme privé, il doit être employé aux conditions du privé (conditions d'emploi locales si à l'étranger). La MLF affirme même qu'elle aurait eu cette année un rappel du fisc espagnol pour régulariser sa situation. Le SNES fait remarquer   que lors de la dernière CCP, la MLF avait justifié la nécessité de transformer les contrats en Espagne et dans d'autres pays du fait du décret 2007 mettant fin à l'exonération de la cotisation patronale pour la pension civile et qu'il n'avait été nullement été question d'autres motifs. Le directeur adjoint a joué les étonnés et a dit  que c'est bien la mise en conformité avec la législation européenne et le rappel des services fiscaux espagnols qui a été déterminant, le décret venant simplement accélérer le processus.

Le SE-UNSA regrette l'information tardive des collègues et s'appuie sur une directive européenne de 1996 pour dire que toute convention de détachement ne saurait imposer au  détaché des conditions globalement moins favorables que la formule antérieure. Le SE souligne le fait qu'il faut prendre en compte, dans le complément salarial, l éventuel surcoût en matière d'imposition que pourraient subir certains collègues. Le SE propose une motion en ce sens, non votée en séance, et une modification d'un article du modèle de contrat. La MLF refuse de prendre en compte le surcoût fiscal entraîné par les modifications des contrats. Le SE prétend que les collègues sont prêts à trouver un compromis avec la MLF.

La FSU maintient une position claire: le nouveau contrat prévu par la MLF pose de trop nombreux problèmes juridiques pour que la MLF soit en état, à l'heure actuelle et au moment où les collègues sont censés s'être déjà décidés, de garantir véritablement des conditions futures de rémunération équivalentes aux conditions actuelles. De plus, la transformation des contrats n'a pas seulement des incidences sur la rémunération mais aussi sur les conditions de travail des collègues et sur leurs droits syndicaux. En conséquence, la FSU reste opposée à ce projet et les collègues ont été appelés à la grève le 13 janvier. La grève a été extrêmement bien suivie puisque entre 85 et 100% des collègues détachés dans les établissements de la MLF en Espagne ont pris part à la grève. Ces résultats sont un signal fort envoyé à la MLF qui doit mieux entendre les demandes des collègues et renoncer à ces transformations aventureuses.

Modifications des contrats de résidents MLF en Espagne :

La MLF annonce un moratoire d’un an.

Suite à la grève du 13 janvier à l’appel de la FSU, grève très suivie par les collègues détachés dans les établissements de la Mission laïque française en Espagne, la MLF  a annoncé à ses chefs d’établissement qu’elle retardait d’un an la transformation des contrats de résident qu’elle voulait opérer pour la rentrée 2009 : en effet, faute de vouloir ou d’être en mesure de payer la part patronale des cotisations pour la pension civile, cotisation de nouveau obligatoire depuis le décret de janvier 2007, la MLF a imaginé transformer les contrats de résidents en en contrats de droit local avec un détachement à la clé. Cette transformation radicale a été annoncée aux collègues à peine 3 semaines avant la clôture des demandes de réintégration, par un courrier les priant de choisir entre un retour en France et l’acceptation de ce nouveau type de contrat . A cette précipitation inacceptable se sont ajoutés les nombreux problèmes propres à cette transformation : quel type de contrat ? Quelles compensations financières pour les collègues par rapport à leur contrat précédent ? Quelle garantie que les clauses de ces contrats respectent le droit du travail espagnol et ne créeront pas une discrimination par rapport aux contrats locaux existants ?

La FSU s’est opposée à cette transformation devant les incertitudes inacceptables qu’elle comporte pour les collègues et les dégradations qu’elle ne manquera pas de provoquer en termes de salaire, de revenus (modification de l’imposition), de conditions de travail et de droits syndicaux. L’intervention du SNES et du SNUIPP à Paris, la mobilisation très importante des collègues dans leurs établissements a payé : la MLF se voit aujourd’hui obligée de reculer et de prendre au moins le temps de vérifier la viabilité de ce qu’elle est en train de faire.

Ce moratoire est un premier pas vers le bon sens et une véritable concertation, mais il ne faut pas s’arrêter là, et la grève unitaire et interprofessionnelle du 29 janvier est plus que jamais d’actualité.

6. Etats Unis : nouvelles formalités d’entrée

Changement des règles en vigueur pour tout séjour au  Etats-Unis : tourisme, affaires d’une durée de moins de 90 jours et transit ; cet article concerne donc aussi les collègues qui exercent en Polynésie et qui doivent transiter par Los Angeles pour se rendre en métropole.

A compter du 12 janvier 2009, tous les voyageurs bénéficiaires du Programme d'Exemption de visa (VWP) seront tenus d'obtenir une autorisation de voyage électronique avant de se rendre aux Etats-Unis par une compagnie aérienne ou maritime.

Comment fonctionne le système électronique d'autorisation de voyage ?

Les voyageurs devront se connecter sur le site Internet « ESTA » à l'adresse https://esta.cbp.dhs.gov/ et remplir en ligne le formulaire de demande en anglais. Ils devront soumettre la demande d'autorisation de voyage suffisamment à l'avance. Le système en ligne leur demandera de s'identifier et de répondre à des questions relatives aux critères d'admission aux Etats-Unis, comme sur le formulaire I-94W.

Les demandes peuvent être soumises à tout moment avant le voyage ; le Département de la Sécurité Intérieure ( Department of Homeland Security, DHS) recommande, toutefois, de s'acquitter de cette formalité au minimum 72 heures avant le départ. Dans la plupart des cas, une réponse quasi immédiate sera fournie par le système électronique d'autorisation de voyage.

RAPPEL : Depuis le 26 octobre 2005, les conditions d’entrée sur le territoire des Etats-Unis ont changées.
En application de la loi américaine relative au renforcement de la sécurité aux frontières et à l’entrée sur le territoire, les ressortissants français ou les ressortissants d'un des Etats participants au "Visa Waiver Program" pouvant être exemptés de visa doivent détenir un passeport remplissant impérativement les conditions suivantes :

  1. vous avez un passeport à données biométriques avec photo numérique ou à données biométriques sur puce électronique (ce type de passeport n'existe pas encore pour tous les ressortissants français)

2.       vous avez un passeport à lecture optique (comportant une sorte de code à barres) délivré avant le 25 octobre 2005. En France ce document à lecteur optique est désigné sous le terme de Passeport Delphine.

3.   Si vous êtes détenteur d'un passeport à lecture optique (modèle DELPHINE délivré après le 25 octobre 2005) ou d'un passeport ancien modèle, vous devez obligatoirement obtenir un visa auprès du Consulat américain ou appelez le serveur vocal de l'ambassade des Etats-Unis au 0.810.26.46.26.

Remarques

Un passeport individuel est OBLIGATOIRE (l’inscription des enfants sur le passeport de l’un des parents n’est pas acceptée quel que soit leur âge)

En l’absence des documents ci-dessus, les compagnies aériennes vous refuseront l’embarquement.

7. Participation HDF au congrès national du SNES en mars 2009

Comme pour les congrès nationaux précédents, la direction nationale propose un certain nombre de prises en charge pour la participation de sections Hors de France au Congrès National.

Pour les COM

Il est prévu  une prise en charge pour Mayotte, une pour la Polynésie et une pour la Nouvelle Calédonie.

Pour l’étranger

Comme précédemment les prises en charge sont proposées à partir du nombre d’adhérents des sections en tenant compte aussi des répartitions géographiques.

-          Europe, deux groupes de deux pays par rotation

o        Allemagne et Espagne

o        Royaume Uni et Italie

-          Maroc, Participation à tous les Congrès nationaux

-          Zone Amérique, par rotation Canada et Colombie

-          Zone Afrique, Tunisie et Madagascar

En tenant compte des propositions faites pour le Congrès 2007, les prises en charge concerneraient en 2009 : Allemagne, Espagne, Maroc, Canada et Tunisie.

Roger FERRARI

Secrétaire national chargé
des questions hors de France,
Céline URBANIAK, Annie DELPORTE

Henri-Jean NOURI, Patrick SOLDAT

Laurent PICARD
Membres du Secteur Hors de France.
RF/CU/AD/HN/PS/LP/CC

ANNEXES

Arrêtés à consulter au JO du 23 décembre 2008 pour le temps de séjour ouvrant droit à prise en charge des frais de voyage et JO du 31 décembre 2008 concernant les taux d’IE et de residence  Egalement en ligne sur notre site hors de France.

BILAN DE LA GRÈVE DU 12 janvier 2009

 

PAYS

ETABLISSEMENT

Nbre grévistes

COMMENTAIRE

BRESIL

Brasilia

 

Pas de grève le lundi 12 janvier, jour de la reprise des cours après les congés de Noël...Nos collègues de Rio et São Paulo sont eux bien sûr en vacances...(calendrier hémisphère sud...)

CAMEROUN

Yaoundé

60 % expatriés

56.25 % résidents

Une AG a abouti à la rédaction d’une lettre à AEFE, MEN et MAE

Revalorisation du statut de résident (attractivité), des salaires locaux (gelés depuis 2005). Inquiétudes sur poids financier de la transformation des postes d’expatriés en résidents (1 cas cette année, à 100% à charge AGPE) pour budget établissement (alors qu’écolages déjà augmentés de 9,5% pour rentrée prochaine, idem prévus pour les 3 prochaines rentrées). Inquiétudes sur recrutement de plus en plus difficile sur la zone Afrique centrale (de + en + de postes non pourvus, contrats non renouvelés au-delà de 3 ans).

CANADA

MARIE DE FRANCE (Montréal)

21 %

 

CANADA

STANISLAS Montréal

20 % expatriés

20 % résidents

 

COLOMBIE

BOGOTA

 

Jour férié.

 

COLOMBIE

CALI

 

Jour férié

EMIRAT ARABES UNIS

Lycée Massignon

 

Commentaires : Les collègues  ont bénéficié d’une semaine de vacances supplémentaires donnée par le gouvernement local.

ESPAGNE

BARCELONE

41 %

 

ESPAGNE

MADRID

30 %

Rappel : nos collègues détachés MLF des établissements de Valladolid, Saragosse, Palma, Saragosse, Tenerife, Murcie  seront en grève ce mardi 13 janvier à l’appel du SNES/FSU et du SNUipp/ FSU en Espagne, pour rejeter le semblant de proposition que leur fait la MLF de basculer sur des contrats de droit local.

ESPAGNE

MALAGA

83%

 

ESPAGNE

VALENCE

52.8 %

 

ITALIE

ROME

3 %

 

La rentrée s’est effectuée le 7 janvier en Italie.

 

MALI

Lycée Liberté

16 % expatriés

16 % résidents

Grève trop tôt après la rentrée !

MAROC

Lycée P.  Valérie MEKNES

66.67 % expatriés

30 % résidents

Propositions d'actions: boycott du bac blanc, boycott du relevé mi-trimestriel

NORVEGE

OSLO

63.15 % résidents

 

REP TCHEQUE

PRAGUE

100 % expatriés

88 % résidents

SECONDAIRE

-  88% des résidents ayant cours ont fait grève (68% des effectifs globaux)

- 100% des expatriés étaient grévistes

PRIMAIRE

- 30% des résidents ont fait grève (sachant que d'autres étaient inspectés aujourd'hui ou le seront demain)

LOCAUX

19% ont fait grève.

 

TOGO

Lomé

37 % expatriés

35 % résidents

 

TUNISIE

Ensemble

1 expatrié

Après les grèves locales du 4 décembre et du 16 décembre contre les transformations des deux postes expatriés, il n'a pas été possible d'appeler à une quatrième journée de grève depuis le 20 novembre.

La motion a été déposée par voie hiérarchique et faxée à la direction de l actions spécifiques, UNE HEURE D’INFORMATION SYNDICALE A ETE ORGANISEE DANS LES ETABLISSEMENTS EN TUNISIE. IL A ETE DEMANDE AUX COLLEGUES D’ENVOYER DES MAILS A LA DIRECTRICE, AU RESPONSABLE DE LA ZONE AFRIQUE – MAGHREB, A L’AMBASSADEUR ET A LA CONSEILLERE CULTURELLE

UNE MOTION A ETE REDIGEE A 'AEFE. Des mails ont été envoyés par les collègues

VENEZUELA

CARACAS

66 % expatriés

90 % résidents

 

Résidents/expatriés : mouvement exceptionnellement suivi surtout dans

 le primaire ( 100%)

 

 

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